Avis Mercedes-Benz Classe A

9/10
Note heycarMagnifique berline premium désirable
  • 2018
  • Break
  • Essence, Diesel, PHEV

Vue d'ensemble

Avantages

  • Système d'infodivertissement innovant et esthétique
  • Habitacle extrêmement distingué
  • Conduite confortable et sûre

Inconvénients

  • Praticité qui laisse à désirer
  • L'intégration smartphone devrait être prévue de série
  • Le moteur essence A200 manque de sophistication

Verdict final

« La Classe A a fait du chemin depuis ses débuts. Arrivée sur le marché en 1997 en tant que modèle de type monospace réduit spacieux, mais sortant quelque peu de l'ordinaire, elle s'est progressivement transformée au fil des ans en une berline de prestige plus conventionnelle pour constituer le modèle d'entrée du club Mercedes-Benz. »

Cette quatrième génération fait véritablement bouger les choses. Si l'Audi et la BMW sont meilleures et plus désirables que jamais, la jeune Benz les a assurément rattrapées. Elle offre enfin l'expérience de conduite confortable et sophistiquée que l'on attend d'une Mercedes-Benz, tout en égalant ses concurrentes en matière d'espace et de polyvalence. Question qualité, elle n'a pas encore la solidité à toute épreuve de l'assemblage de ses rivales, mais elle les bat toutefois dans les domaines de l'élégance et de la théâtralité. 

Tout cela est en grande partie dû à des matériaux tout simplement majestueux, et le reste au système d'infodivertissement high-tech qui domine l'habitacle avec son écran double, ses graphismes précis et ses multiples fonctionnalités.  

La liste des équipements de série est quelque peu aléatoire (toutes les versions n'ont pas l'Apple CarPlay/Android Auto, par exemple), mais la majorité des besoins sont comblés, parmi d'autres fonctions pratiques. La sécurité est également bien assurée, et grâce à la gamme de moteurs puissants et efficients, les coûts d'utilisation viennent égaler ceux de ses grandes concurrentes, au même titre que ses prix d'achat. 

Est-ce la meilleure voiture de sa catégorie ? La course est effectivement très, très serrée avec la BMW Série 1 et, tout bien considéré, les deux voitures se partagent même le trophée. Si vous recherchez une voiture confortable qui impressionne avec son système d'infodivertissement et son intérieur luxueux, la Classe A pourrait bien être votre modèle idéal. 

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Si vous vous êtes décidé à acquérir une berline premium telle que la Classe A, vous avez probablement déjà déterminé, consciemment ou inconsciemment, qu'une alternative plus populaire du type Ford Focus ou Opel Astra ne vous conviendra pas. Même la Golf de Volkswagen, qui est à cheval entre les classes, ne vous comblera pas, et seule une voiture affichant un badge de luxe vous satisfera. 

Une fois que vous vous êtes dit cela, cela se joue entre trois modèles : l'Audi A3, la BMW Série 1 et la Mercedes Classe A. Alors, que vous apporte la Classe A que les autres n'ont pas ? Si les différences qui les distinguent sont d'ordre minime, elles existent tout de même. La Mercedes-Benz est légèrement plus confortable et plus sympathique que ses concurrentes, et sa qualité impressionnante et son design décontracté donnent à son habitacle une sérieuse avance en termes d'esthétique. Mais c'est l'intelligent système d'infodivertissement qui finira par décider la majorité des acheteurs. 


Pour la plupart des acheteurs, ce sera l'A180 d diesel, le moteur d'entrée de gamme. C'est le plus attractif des deux moteurs que nous avons testés (l'autre étant l'A200 essence), avec une puissance utile enthousiaste et une sophistication tout à fait convenable, tout en restant sur des prix d'achat raisonnables.  

En termes de finitions, le choix n'est pas simple. La Style Line d'entrée de gamme a tout ce dont vous aurez véritablement besoin, dont la climatisation, le régulateur de vitesse, la sellerie à habillage partiel en cuir, la navigation satellite intégrée et un système d'infodivertissement intelligent, mais la seule chose qui manque est l'Apple CarPlay/Android Auto. Si vous y tenez absolument – comme ce sera, à notre avis, le cas de la plupart des acheteurs –, la version Progressive Line est le modèle le moins cher sur lequel il figure. Mais si toutefois vous pouvez vous passer de l'intégration smartphone, restez sur la Style Line. 


Tout modèle Mercedes-Benz a forcément en ligne de mire au moins une concurrente chez Audi et BMW. La concurrence est féroce entre ces trois entreprises allemandes, et Audi et BMW possèdent des produits d'exception dans cette catégorie : l'Audi A3 et la BMW Série 1.  

Les autres berlines premium sont un peu à la traîne derrière ces trois modèles, mais quelques-unes valent tout de même le coup d'être citées. La Lexus CT 200 h propose une solution hybride auto-rechargeable, et si Infiniti a désormais fermé boutique en Europe, il en était encore à la mise à l'eau de l'Infiniti Q30 alors même que Mercedes lançait sa dernière Classe A. Enfin, impossible de ne pas mentionner la Golf Volkswagen, qui fait le pont entre les berlines de luxe et les modèles plus populaires. 

Découvrez également la Mercedes Classe V.

Confort et design

« Toutes les Classe A ont des sièges ergonomiques, mais les sièges sport qui figurent sur les modèles AMG Line et les modèles supérieurs sont particulièrement remarquables. »

On a de nombreux réglages pour le siège conducteur et le volant, permettant aux conducteurs de toutes tailles et de toutes morphologies de trouver leur confort idéal, bien que certains regretteront de ne pas pouvoir abaisser davantage le siège, sur lequel on a l'impression d'être un peu plus haut perché qu'au sein des concurrentes. Ceci étant dit, pour le coup, on jouit d'une bonne visibilité, bien que les montants volumineux qui encadrent la lunette arrière gênent légèrement la vue arrière. Heureusement, toutes les versions sont équipées d'une caméra de recul qui facilite les manœuvres de stationnement.  

Le tableau de bord est dominé par les deux écrans numériques dont nous vous parlons dans la rubrique Infodivertissement, mais nous aimons particulièrement le fait que les boutons de climatisation soient des boutons physiquement séparés du système d'infodivertissement. Ainsi, on peut procéder à de petits réglages sans avoir à parcourir les différents menus, et les boutons eux-mêmes sont positionnés de manière logique et sont intuitifs. En revanche, le volant multifonctions est absolument recouvert de boutons et commandes de toutes sortes, dont le nombre complique à lui seul la mémorisation de leurs différentes fonctions. 


S'il s'agit du modèle le moins cher chez Mercedes-Benz, il n'est pas pour autant à la traîne. La qualité des matériaux donne le sentiment de voyager à bord d'une berline haut de gamme plutôt qu'une compacte, et – point important – la qualité est aussi bonne que dans le reste de la catégorie. Les deux écrans et les aérateurs imposants contribuent également au design de l'habitacle, plus d'ailleurs que chez ses concurrentes, et les divers habillages en cuir cousu, en bois, en chrome et en éléments noir brillant donnent une véritable diversité de couleurs et de textures. Esthétiquement parlant, c'est le must de sa catégorie. 

Mais s'il est élégant, l'intérieur de la Classe A ne parait toutefois pas aussi solide que ses concurrentes Audi et BMW : les différents boutons et commandes présents de part et d'autres donnent lieu à davantage de grincements que sur les autres Allemandes, ce qui fait perdre des points à Mercedes-Benz en matière de solidité. Cependant, elle se positionne juste derrière les concurrentes et ne suscitera pour autant aucun grief.

 

Comme toutes les dernières Mercedes-Benz, l’habitacle de la Classe A est dominé par deux écrans installés côte à côte sous les yeux du conducteur. Ceux-ci hébergent la majeure partie des fonctions disponibles, ainsi que les informations que l'on retrouve généralement sur les tableaux de bord analogues classiques, et les présentent sur un seul système intégré.  

Le système se contrôle à l’aide de l'écran tactile de droite, ou via le pavé tactile et les touches raccourcis situés entre les deux sièges avant. Les graphismes sont ultra précis et les menus agencés selon une logique implacable, qui permet de se retrouver facilement dans le système. Le pavé tactile, en revanche, est moins précis et moins intuitif que la molette iDrive de la BMW Série 1.  

Le système fonctionne également via une commande vocale sophistiquée conçue pour reconnaître des instructions formulées dans un langage naturel plutôt que des commandes spécifiques, et cela fonctionne merveilleusement bien. 

La nature exacte du système dépendra toutefois de la finition choisie. Sur les modèles Style Line, Progressive Line et AMG Line, les deux écrans mesurent 7,0 pouces et le système intègre l'autoradio DAB, le Bluetooth et la navigation via disque dur, mais pas l'Apple CarPlay/Android Auto.  

L'intégration smartphone – avec chargeur de téléphone sans fil – est disponible sur les versions Progressive Line ou AMG Line Executive, avec un écran de droite qui passe à 10,25 pouces. Si l'on grimpe encore en gamme au niveau de l'AMG Line Premium ou Premium Plus, l'écran de gauche passe également à 10,25 pouces et on bénéficie d'un système de sonorisation 225W et de la réalité augmentée sur la navigation satellite. Cette dernière intègre des instructions graphiques sur une image caméra de la route qui se trouve devant vous pour indiquer précisément où vous devez aller. Le rendu est plutôt impressionnant et la fonction très pratique.  


Que ce soit à l'avant ou à l'arrière de la Classe A, vous jouirez d'une habitabilité similaire à ce que l'on trouve à bord des principales concurrentes de chez Audi et BMW. Il n'y a quasiment rien à redire sur ces trois-là, chacune offrant suffisamment d'espace pour la tête et les jambes pour permettre aux passagers de grande taille de trouver leur confort sur tous les sièges, sans toutefois faire plus que le nécessaire. Si vous pouvez survivre sans une marque de luxe, certaines concurrentes moins prestigieuses, telles que la Skoda Octavia et la Ford Focus, offrent plus d'espace intérieur.  

Mais si on omet l’habitabilité, on trouve des différences subtiles. Côté points positifs, si vous devez transporter trois passagers à l'arrière, ceux-ci auront un confort légèrement meilleur dans la Mercedes en raison de son tunnel de transmission plus bas, qui permet d'avoir un espace plus grand pour les pieds à l'arrière. Côté points négatifs, les petites ouvertures des portes arrière et leur forme singulière rendent l'entrée et la sortie de la voiture légèrement maladroites. 

Même chose au niveau du coffre : aucun problème côté volume, les trois modèles étant tout à fait capable de répondre aux besoins d'une petite famille, mais d'autres petites nuances les distinguent. Les sièges arrière de la Classe A se rabattent en 40-20-40 pour agrandir le volume de chargement, ce qui donne une meilleure polyvalence que le système 60-40 de la Série 1 et de la majorité des A3.  

Or, les dossiers rabattus restent légèrement inclinés, et on a un rebord gênant à l'entrée du coffre qui nécessite de soulever les bagages un peu plus haut qu'à la normale. C'est également le cas sur l'Audi et la BMW, mais celles-ci sont également équipées d'un faux plancher amovible permettant d'obtenir une surface entièrement à niveau, ce qui n'est pas le cas de la Classe A. Sachez également que le coffre de la version hybride perd 60 litres de volume en raison de sa batterie. 


Maniabilité et qualité de conduite

« La configuration précise de la suspension de la Classe A dépend du moteur choisi (les versions les plus puissantes ayant une configuration plus sophistiquée à l'arrière), mais le caractère des différents modèles reste sensiblement le même. »

Et fort heureusement, ce caractère est très attractif. Si les principales concurrentes de la Classe A – l'Audi A3 et la BMW Série 1 – ont toutes deux un côté légèrement ferme et sportif, la Classe A, elle, a une approche un peu plus douce et décontractée.  

Ainsi, elle absorbe les petites imperfections de la route un peu plus efficacement et réagit plutôt bien aux nids-de-poule abrupts, ce qui en fait l'une des voitures les plus confortables de sa catégorie. Vous sentirez la carrosserie flotter un petit peu plus sur les routes sinueuses, mais pas au point de vous faire rebondir comme sur un trampoline. 

Vous sentirez également une prise de roulis un peu plus prononcée dans les virages par rapport à l'Audi ou à la BMW, ce qui fait qu'elle n'est pas aussi précise ni agile. Cela dit, la Classe A n'a absolument rien d'avachi. Le roulis est progressif et prévisible, ce qui évite aux changements de direction de vous surprendre, et on a une bonne adhérence et une direction précise. Si la direction peut paraitre un peu légère pour certains, elle vous simplifiera la vie lorsque vous devrez vous frayer un chemin dans l'étroitesse de certaines villes. 

De plus, nous avons testé la Classe A avec différentes tailles de pneus, car il arrive souvent que cela joue beaucoup sur le comportement et la maniabilité d'une voiture. Mais sur les modèles testés, cela ne change quasiment rien. 

L'A180 d est un modèle populaire pour les amateurs de diesel, avec son moteur 1.5 L pour 116 ch. S'il montre un véritable enthousiasme au départ, ce qui lui donne un peps plutôt grisant, dès que l'on appuie davantage, on se rend compte qu'on n'atteint pas le niveau de performance promis par la pression initiale. Néanmoins, il restera plus que suffisamment vif pour beaucoup d'acheteurs, et c'est notre favori parmi les moteurs que nous avons pu tester jusqu'ici.  

La gamme de moteurs essence démarre avec l'A180, qui offre un moteur 1.3 litres à turbocompresseur et produit 136 ch ; puis se poursuit avec l'A200, une version à 163 ch du même moteur. Ici aussi, on a une bonne réactivité à bas régime, ce qui permet d'avancer facilement et en toute décontraction, mais dès que l'on appuie un peu plus, on peut être surpris qu'il ne monte pas plus. 

Comme tous les moteurs à l'entrée de la gamme, l'A200 est pourvu d'une boîte manuelle six vitesses de série, mais il est également possible de s'offrir une automatique sept vitesses à embrayage double en option. Toutefois, nous passerions la main sur ce dernier. Quel que soit le mode de conduite choisi, on a une certaine hésitation à passer le rapport supérieur, qui devient presque insuffisante lorsqu'il s'agit de passer au rapport inférieur, ce qui donne un moteur inutilement laborieux la plupart du temps.  

De même, la boîte de vitesses est plutôt lente au démarrage, ce qui fait que lorsqu'on appuie sur la pédale, il ne se passe rien pendant une seconde ou deux, et au moment où l'on commence à se demander ce qu'il se passe, on est propulsé en avant bien plus brusquement que ce qu'on voulait.  

Si on met de côté les modèles sport AMG 35 et 45 (ce que nous ferons aux fins de cette évaluation, ces versions ayant leurs propres évaluations spécifiques), le moteur essence maximal est l'A250, qui offre 2.0 L pour 224 ch. Nous ne l'avons pas encore testé, et malheureusement, nous n'avons pas non plus testé la version la plus intéressante, qui est l'A250 e. Cet hybride rechargeable fonctionne avec le moteur essence 1.3 L que l'on retrouve sur les modèles A180 et A200, combiné à un moteur électrique produisant une puissance combinée de 218 ch. Nous avons particulièrement hâte d'essayer celui-là.


L'A180 d diesel est plus impressionnant que l'A200 essence. Le diesel n'est pas le moteur le plus silencieux ni le plus fluide de sa catégorie, mais il est suffisamment bon sur ces deux plans pour rester assez civilisé pour les plus exigeants des acheteurs. L'essence, elle, a moins de succès. Il y a un côté résonance au bruit qu'il émet, et lorsqu'on le sollicite davantage, il s'agite et commence à peiner. Bien loin, donc, de ce qu'on attend d'une voiture sophistiquée de l'acabit de la Classe A. 

On entend un peu plus de bruit de route et aérodynamique sur autoroute que dans une A3 ou une Série 1, et la suspension est également plus sonore. Cependant, on parle de différences qui sont loin d'être catastrophiques, et la Classe A permet tout de même de voyager dans le respect du voisinage. 


La Classe A a d'ores et déjà décroché le score maximal de cinq étoiles après avoir subi un désassemblage complet par les experts d'Euro NCAP, et au vu de la quantité particulièrement impressionnante d'équipements de sécurité intégrés, nous ne sommes absolument pas surpris. En plus des airbags habituels et des systèmes d'aide à la stabilité, on bénéficie d'un freinage d'urgence automatique, d'un avertisseur de franchissement de ligne et d'un affichage des limitations de vitesse sur le tableau de bord.  

On a également un capot moteur actif qui se soulève pour mieux protéger les piétons en cas de collision. Les modèles sport et autres modèles supérieurs, eux, jouissent de projecteurs LED hautes performances, et les modèles AMG Line Premium Plus de feux multifaisceaux plus intelligents avec assistant feux de route actif.  

On a également un pack en option comprenant une série de systèmes d'assistance à la conduite encore plus intelligents, avec le contrôle des angles morts, un avertisseur de trafic transversal, un régulateur de vitesse adaptatif et l'adoption automatique des limitations de vitesse, mais il faudra l'ajouter au niveau de finition maximal. Aucune version n’est pourvue de roue de secours, remplacée par un produit anti-crevaison.


Comme nous vous l'expliquions ailleurs, nous n'avons pas encore testé l'A250e, donc nous ne pouvons pas vous donner de détails sur le ressenti. Toutefois, elle a l'air très séduisante sur le papier. D'après les chiffres officiels, elle est capable de parcourir 70 km en mode exclusivement électrique avec les batteries pleines, mais il est probable que vous fassiez bien moins en réalité (ces chiffres reflétant des conditions de laboratoire), et encore moins par temps froid.  

Comptez un peu plus de trois heures pour recharger complètement votre véhicule à partir d'un boitier mural 7,4 kW, qui est le boitier que la plupart des acheteurs installeront chez eux, et près de cinq heures et demie à partir d'une prise domestique – cette méthode étant à réserver aux urgences uniquement.

 

Coût l/100 km et carburant

« D'après les chiffres officiels d'essais WLTP, l'A250 e prend la vedette avec sa consommation de 1,0 l/100 km obtenue lors des essais en laboratoire. »

Bonne chance pour égaler ce chiffre en conditions réelles, par contre ! Il est certain que rouler au maximum à l'électrique vous donnera une rentabilité optimale, mais comme de nombreux systèmes similaires issus d'autres constructeurs, dès que vous lancez le moteur essence, les économies chutent radicalement.  

Cela dit, les moteurs diesel offrent la meilleure rentabilité, l'A180 d donnant au moins 4,6 l/100 km, l'A200 d 5 l/100 km et l'A220 d 5,1 l/100 km. Dans la gamme essence, l'A180 et l'A200 grimpent toutes deux à 6 l/100 km, tandis que l'A250 culmine à 6,9 l/100 km. Sachez, par ailleurs, que sur les moteurs où l'on peut choisir entre boîte manuelle ou automatique, on a très peu de différences en termes de consommation. 


Quel est le prix d’une Mercedes-Benz Classe A d’occasion ?

« Les Classe A les plus récentes démarrent juste en dessous de 23 000 € pour l'A180 d Style Line manuelle d'entrée de gamme, et vont jusqu'à 45 000 € pour l'A250 e AMG Line. La version qui, pour nous, est la plus efficace, reste toutefois l'A180 d Progressive Line et démarre un tout petit peu au-dessus de 23 000 €. »

De manière assez prévisible, il y a peu de choses à dire en ce qui concerne les prix de la Mercedes et de ses concurrentes premium. Les trois seront considérablement plus chères que les berlines plus populaires, mais les acheteurs y sont généralement préparés.  

La bonne nouvelle pour les acheteurs d'occasion est que la Classe A connait une dépréciation un peu plus prononcée que l'A3 ou la Série 1, ce qui rend les modèles d'occasion plus abordables – ceci dit, il ne s'agit que de quelques fractions. Consultez nos modèles d'occasion : vous y trouverez quelques A180 d Style Line pour à peine plus de 23 000 € avec un kilométrage un peu plus élevé que la moyenne. 

En essence, une A200 AMG Line 7G-DCT se trouve sous les 40 000 € pour un exemplaire presque neuf avec seulement 5 000 km au compteur. 


Mercedes-Benz a une fâcheuse tendance à organiser son catalogue de finitions de façon plutôt déroutante, donc concentrez-vous avant de poursuivre la lecture. Le modèle d'entrée de gamme est la Style Line, qui est en réalité pourvue d'un très bon niveau d'équipements de base.  

En plus du système d'infodivertissement et des équipements de sécurité dont nous vous avons déjà parlé, on a des jantes alliage, un régulateur de vitesse, quatre vitres électriques, une sellerie avec habillage partiel à effet cuir, un volant en cuir, des sièges avant chauffants, le démarrage sans contact, une caméra de recul et la climatisation une zone. Au-dessus, le modèle Progressive Line offre une climatisation bizone, des projecteurs LED et une lamelle chromée sur la calandre, mais c'est à peu près tout, bien que le prix soit franchement rehaussé, pour sa part.  

La version AMG Line offre une gamme plus exhaustive d'équipements sport, ainsi que des vitres teintées et des sièges sport. Encore au-dessus, l’AMG Line pack Executive possède des capteurs de stationnement avant et arrière et un système qui vous aide à manœuvrer lors de vos créneaux, ainsi qu'un kit d'infodivertissement amélioré.  

Enfin, l’AMG Line Pack Premium offre un système d'infodivertissement encore plus peaufiné ainsi qu'un éclairage d'ambiance 64 couleurs, et l'AMG Line Pack Premium Plus, avec son nom ubuesque, rajoute un toit panoramique électrique et des sièges avant électriques.