Avis Renault Captur

6/10
Note heycarUn petit SUV polyvalent et abordable
  • 2020
  • Petit SUV
  • Essence, diesel, hybride rechargeable

Vue d'ensemble

Avantages

  • Un excellent rapport qualité-prix (notamment sur les modèles quasiment neufs)
  • Un habitacle lumineux et spacieux
  • Un large choix de moteurs essence, diesel et hybride performants

Inconvénients

  • Lourd à conduire par rapport à la SEAT Arona et la Ford Puma.
  • Le système multimédia est légèrement lent
  • L’espace à l’arrière n’est pas sensationnel 

Verdict final sur le Renault Captur

La seconde génération du Renault Captur fait un véritable carton auprès des automobilistes français. Un succès que ce SUV doit à son design, rassurant mais qui n’exclut pas la fantaisie, mais également à son offre mécanique. En effet, si le Diesel a rapidement été abandonné, la gamme s’articule aujourd’hui autour de motorisations essence, bicarburation essence/GPL, hybride et hybride rechargeable. À l’heure où le prix des carburants atteint des sommets, ces technologies attirent des clients en quête de sobriété.

Le premier Captur était arrivé sur un marché alors vierge, ou presque, de tout concurrent. Ses coloris vifs, souvent associés deux à deux avec l’option peinture bi-ton, et ses teintes intérieures claires le distinguaient alors au premier coup d’œil. Mais cette auto n’était pas, loin de là, exempte de défauts. Des défauts que Renault s’est attelé à corriger sur l’actuelle version, commercialisée depuis 2019.

Entre-temps, le nombre de rivaux a explosé, puisque ce sont, aujourd’hui, presque une trentaine de modèles qui prennent place dans le segment des petits SUV. De son prédécesseur, le Captur II a conservé le goût pour les couleurs. La plupart des exemplaires livrés le sont d’ailleurs avec une carrosserie bicolore. Mais cette jovialité esthétique n’est pas le seul atout de ce modèle.

Malgré son profil dynamique, le Captur n’a aucune prétention sportive. Au contraire, il met largement en avant le confort. Celui de ses suspensions, dont les réglages d’amortissement absorbent mieux les irrégularités du bitume que ceux de la quasi-totalité de ses rivaux, mais également celui de ses sièges. Ajoutez-y un volume habitable généreux et un coffre qui l’est tout autant sur les versions thermiques (422 litres sous la tablette), et vous comprendrez pourquoi il est le chouchou de nombreuses familles.

Niveau sécurité, il assure également. Sa tenue de route est au-dessus de tout soupçon, et son niveau de protection active et passive lui a valu la meilleure note possible aux tests Euro NCAP, à savoir cinq étoiles.

Mécaniquement, le choix est particulièrement large. En essence, on trouve le 1.0 TCe, qui proposait 100 ch dans un premier temps, mais en développe aujourd’hui 90, et diverses variantes du 1.3 TCe. Dans un premier temps, ce dernier était disponible en 130 et 155 ch. Depuis, les puissances sont respectivement passées à 140 et 160 ch. Une nouvelle évolution a touché ces deux moteurs au printemps 2022 : l’intégration de l’hybridation légère. Ce dispositif n’a pas fait évoluer les puissances, mais il permet au Captur de se montrer encore plus sobre. Le 1.0 TCe est également disponible en variante bicarburation, pouvant également s’abreuver de GPL. Un carburant dont le contenu énergétique est plus fort, ce qui permet au trois cylindres de revendiquer 10 ch de plus dans cette configuration, et qui affiche un prix au litre 2 à 2,5 fois moins élevé que celui du sans-plomb 95-E10.

Lors de son lancement, le Captur proposait deux versions du 1.5 Blue dCi, délivrant 95 et 115 ch. Sobre (environ 4 l/100 km selon le cycle mixte WLTP) et nerveux, ce duo a toutefois quitté le catalogue fin 2020, boudé par la clientèle et mis au ban par le législateur, comme tous les moteurs Diesel.

Pour séduire une clientèle professionnelle et/ou écologique, le Captur II a rapidement complété son offre avec des motorisations hybrides. En 2020, c’est une déclinaison rechargeable de 160 ch qui intègre le tarif, suivi, l’année suivante, par une full hybrid de 140 ch (145 ch depuis le printemps 2022). Aujourd’hui, c’est cette dernière qui remporte le plus grand succès en neuf, malgré des tarifs assez haut perchés (environ 3 000 € de plus que la version 1.3 Mild Hybrid 140 ch). Il est vrai que son faible appétit (environ 5 l/100 km) a de quoi séduire. Baptisées E-Tech et E-Tech hybride rechargeable, ces deux déclinaisons se basent sur un quatre cylindres 1.6 atmosphérique. Elles sont toutes deux dotées d’une originale boîte de vitesses à crabots, dont le fonctionnement est entièrement automatisé, qui permet de concilier réactivité et douceur de conduite.

Par rapport à la première génération, le Captur actuel progresse surtout en matière de qualité de fabrication. Oubliez les plastiques durs, les arrimages du mobilier de bord qui faiblissaient après quelques dizaines de milliers de kilomètres, laissant entendre des craquements, et les tissus aussi fins que peu résistants : le deuxième opus est à classer parmi les modèles les mieux finis de sa catégorie. Il peut même devenir luxueux si l’on opte pour la définition Initiale Paris, dont la sellerie cuir de très bonne facture ne déparerait pas dans un modèle premium.

Le Captur cumule donc les qualités. Familial, sobre, bien construit, il peut parfaitement jouer le rôle de véhicule principal du foyer, si l’on prend soin de ne pas opter pour le 1.0 TCe, qui manque un peu de muscle pour emmener famille et bagages. Son look de séducteur est toutefois, dans de nombreux cas, le critère n°1 qui fait que l’on craque pour lui.

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Même si la concurrence est désormais rude sur le marché des petits SUV, le Captur mérite toujours le titre de valeur sûre. Ses qualités familiales, telles que l’habitabilité, le volume de coffre des versions thermiques, le confort et le comportement routier, sont au-dessus de la mêlée. Naturellement, si vous avez plus de deux enfants, il sera difficile de les faire tous entrer sur la banquette arrière, mais c’est aussi le cas de ses rivaux.

Ses mécaniques font toutes, hormis le 1.0 TCe, preuve d’une polyvalence suffisante pour envisager les grands trajets. Leur appétit en carburant est raisonnable et la fiabilité n’est que rarement prise en défaut. Concernant le 1.0, si votre usage est exclusivement urbain, il fera parfaitement l’affaire. Dans ce cas, mieux vaut opter pour une variante bicarburation essence/GPL, qui permettra de diviser au moins par deux le budget carburant. Tout en dégradant moins l’environnement.

À noter que, pour les amateurs du genre, le Captur propose deux types de boîtes robotisées. La première, baptisée EDC, comprend un double embrayage, à l’instar de la DSG de Volkswagen. Plus que la réactivité, elle favorise la douceur de passage des rapports et ne fait pas augmenter la consommation par rapport aux versions à boîte manuelle. Les versions hybrides disposent, pour leur part, d’une originale boîte à crabots, capable de changer de rapport en un éclair et qui fait preuve d’une redoutable souplesse.

Avec une telle offre, difficile de ne pas trouver Captur à son goût. D’autant que les combinaisons de couleurs extérieures (près d’une vingtaine au total) permettent de s’offrir un exemplaire très personnel.

Si le choix de motorisations de la gamme Captur est particulièrement large, l’offre en matière de finitions l’est tout autant. Il n’est donc pas facile, pour un novice, de faire le bon choix. Comme toujours, tout dépend de l’utilisation qui sera faite de l’auto ainsi que du budget de l’acheteur.

Il est toutefois une variante à proscrire dans tous les cas : la finition Life. Inscrite au tarif jusqu’en 2020, elle est en effet privée de l’indispensable climatisation. En matière d’équipement, le minimum acceptable est donc la Zen, rebaptisée Equilibre au début de l’année 2022. Mais si, pour vous, une touche de luxe est indispensable, c’est l’Initiale Paris qu’il faut viser. Avec sa sellerie cuir haut de gamme, elle fait du Captur un véritable cocon. Cette version a été remplacée, il y a quelques mois, par l’Iconic. Enfin, les amateurs de look (discrètement) sportif s’orienteront vers la R.S. Line, dotée de boucliers spécifiques.

Les meilleurs choix de la gamme Captur sont toutefois les Intens et Techno, fortes de la caméra de recul et du système de navigation connecté Easy Link. Ce sont aussi les définitions que l’on trouve le plus facilement en stock chez les concessionnaires et en occasion.

Côté moteur, la variante la plus polyvalente est le 1.3 TCe. Les déclinaisons de 130 et 140 ch, cette dernière étant dotée depuis peu d’un dispositif d’hybridation légère, sont largement suffisantes pour les trajets avec famille et bagages sur voie rapide, tout en restant souples et plutôt sobres (environ 7 l/100 km en ville). Ceux qui veulent absolument un Captur automatique préfèreront les variantes de 155 et 160 ch, encore plus souples et à peine plus coûteuses.

Pour un usage urbain, visez les E-Tech. Qu’ils soient rechargeables ou non, ils affichent des consommations urbaines records, inférieures à 5 l/100 km. Si vous avez la possibilité de recharger à votre domicile et que vos trajets quotidiens n’excèdent pas 40 km, l’E-Tech hybride rechargeable pourra même vous éviter de fréquenter les stations-service. Malheureusement, ces deux variantes ont dû rogner sur le volume de leur coffre pour caser leur batterie de traction. Avec 326 litres sous tablette, l’E-Tech hybride est déjà peu adapté aux départs en vacances d’une famille. Mais, avec ses 265 litres, l’hybride rechargeable sera, pour sa part, réservé aux allers-retours au supermarché ou à ceux qui voyagent très léger. En effet, ce volume est tout juste supérieur à celui qu’offre une Twingo (219 litres). Plus abordables et dotés d’une malle de 422 litres, les Captur 1.0 s’offrent, de surcroît, à des tarifs raisonnables. Mais, contrairement aux hybrides, ils ne seront pas du tout à l’aise sur voie rapide.

Actuellement, plus d’une vingtaine de petits SUV sont disponibles sur le marché français. Parmi eux, les principaux outsiders du Renault Captur sont deux français, les Citroën C3 Aircross et Peugeot 2008. Le premier offre une philosophie totalement différente, très axée sur le confort. Si votre dos vous fait souffrir, c’est le modèle qu’il vous faut. Le Peugeot vise un peu plus haut en gamme, avec des tarifs presque dignes des marques premium. Dans un cas comme dans l’autre, aucune version hybride n’est disponible, mais ces deux cousins n’ont pas encore renoncé au Diesel. De plus, le 2008 propose une variante 100 % électrique.

Parmi les étrangers, impossible de ne pas citer le trio disponible chez Volkswagen : T-Cross, plus compact que le Captur, Taigo, au look de coupé, et T-Roc, le seul à offrir des variantes à quatre roues motrices et une déclinaison sportive, la R, forte de 300 ch.

À ce jour, le Renault Captur est le seul modèle hybride rechargeable de son segment. En revanche, la variante hybride connaît quelques rivales. À commencer par l’incontournable Toyota Yaris Cross, qui reprend la mécanique de sa petite sœur, la Yaris. Si la fiabilité de la mécanique Toyota plaide en sa faveur, en revanche, en matière d’agrément de conduite, elle est à des années-lumière du Renault. Autre proposition 100 % hybride, le Honda HR-V qui se montre particulièrement polyvalent.

Enfin, ceux qui attachent de l’importance à l’image de marque s’intéresseront à l’Audi Q2. Techniquement identique au Volkswagen T-Roc, il monnaie, sans surprise, très chèrement ses talents.

Confort et design : à bord du Renault Captur

D’une génération à l’autre, l’habitacle du Captur a fait d’énormes progrès. Ce qui était, sur la première génération, l’un des meilleurs prétextes pour ne pas craquer est désormais l’un de ses atouts majeurs.

On se sent bien à bord du Captur II. D’abord, parce que l’espace y est généreux. Aux places avant comme sur la banquette, l’espace ne manque ni pour les jambes, ni pour les têtes et encore moins pour les genoux. Naturellement, les dimensions somme toute mesurées de ce SUV (4,23 mètres de long) ne lui permettent pas de s’enorgueillir du titre de grande familiale. Mais une famille de quatre s’y casera sans peine, à condition que les occupants des places postérieures ne mesurent pas plus de 1,85 mètre.

En ce qui concerne les bagages, tout dépendra de la motorisation retenue. S’il s’agit d’une thermique, tout un chacun pourra emporter un grand sac de voyage grâce aux 422 litres de la malle. Sur la version full hybrid, il faudra revoir ses prétentions à la baisse, ce volume tombant à 326 litres. Quant à l’hybride rechargeable, elle offre un volume de chargement inférieur à celui de la plupart des petites berlines, avec seulement 265 litres.

Si les occupants de la banquette sont très jeunes, c’est-à-dire qu’ils tiennent encore dans des sièges bébés ou sur un réhausseur, il sera possible de faire coulisser la banquette. Le mécanisme de celle-ci permet de l’avancer de 16 centimètres… et ainsi de gagner de précieux litres pour les bagages. Les thermiques passent alors à 536 litres, l’E-Tech à 440 litres et l’E-Tech hybride rechargeable à 379 litres. Dans ces conditions, les départs en week-end ou en vacances n’imposeront pas de restriction en matière de sacs de voyage. Et s’il vous prend l’envie de déménager, sachez qu’en configuration deux places, le Captur peut engouffrer jusqu’à 1 275 litres (1 149 litres sur l’hybride et 1 118 litres sur l’hybride rechargeable).

L’un des principaux points noirs reproché au premier Captur était sa qualité de fabrication tout juste digne d’un véhicule low cost. Cette critique a été entendue chez Renault, et ce nouvel opus a fortement progressé sur ce point. Plastiques moussés, inserts chromés et, selon les versions, habillages façon similicuir donnent du cachet au mobilier de bord. Les assemblages de ce dernier sont désormais à l’abri de tout reproche. La tablette tactile, dont la taille varie selon la finition et/ou l’option choisie, participe à cette impression haut de gamme. La définition de son image est élevée et sa cape transparente, particulièrement soignée.

Le combiné d’instrumentation, également digital, complète l’impression de modernité qui règne à bord. À trop vouloir faire sérieux, les designers ont toutefois manqué de fantaisie. Le dessin général de la planche de bord est très classique et ne se distingue que par sa console centrale surélevée, sur laquelle prend place la commande de boîte de vitesses. Traditionnelle sur les versions à transmission manuelle, elle prend la forme d’un petit joystick sur celles équipées de l’EDC et sur les hybrides.

De manière globale, toutefois, l’ambiance à bord n’est guère joyeuse. Selon les finitions, elle varie du noir au gris foncé. Seules font exception les R.S. Line, dont les sièges reçoivent quelques bandes rouges censées évoquer la sportivité, et Iconic, qui propose en option un cuir gris clair. Pour apporter davantage de lumière à bord, il ne faudra pas hésiter à casser sa tirelire et cocher l’option toit ouvrant électrique.

Quelle que soit la version, le Captur reçoit un système multimédia commandé par une dalle tactile de fort belle facture. Mesurant 7,0 pouces de diagonale en série, elle passe, en option ou sur les finitions haut de gamme, à 9,3 pouces. Dans tous les cas, le Bluetooth ainsi qu’Android Auto et Apple CarPlay sont livrés d’origine. Quant à la navigation connectée aux serveurs de Google afin de fournir de précieuses informations telles que l’état du trafic ou le prix des carburants, elle arrive dès le second niveau, baptisé Evolution.

Comme c’est désormais très souvent le cas, cette tablette tactile, que Renault a nommée Easy Link, commande la plupart des fonctions d’agrément du Captur. Seule la climatisation a droit à des boutons rotatifs séparés, plus sécurisants, car ils peuvent être manipulés en un clin d’œil sans quitter la route des yeux.

Maniabilité et qualité de conduite : au volant du Renault Captur

La marque au losange a toujours eu beaucoup de talent pour concevoir des modèles compacts. La deuxième génération du Captur ne fait pas exception et s’affirme sur la route comme étant l’une des références du segment.

Nouvelle coqueluche des automobilistes, le SUV séduit par son confort et sa douceur de conduite, plus que par ses performances. Un état d’esprit qui s’applique parfaitement à ce Captur. D’une part, parce que ses mécaniques ne débordent pas de chevaux. Avec 160 équidés maximum, il est loin d’offrir le tonus d’un Volkswagen T-Roc R, par exemple. D’autre part, parce que l’ensemble de ses réglages favorise la souplesse et le confort, plus que les sensations de conduite.

La souplesse de ses amortisseurs, qui n’est toutefois pas exagérée, permet d’absorber au mieux les inégalités du bitume. Certes, un Citroën C3 Aircross le surclasse sur ce point, mais le Renault est loin devant la plupart de ses concurrents, notamment ceux appartenant à des marques allemandes.

Surtout, la tolérance de l’amortissement ne se paie pas par un comportement routier aléatoire. Au contraire, là encore, le Captur fait office de référence dans sa catégorie. Stable et neutre, sa tenue de route n’emballera certes pas les férus de conduite dynamique, notamment à cause d’une direction manquant quelque peu de consistance, mais elle offre une sécurité au-dessus de tout soupçon, quelles que soient les conditions de circulation et météorologiques. Sa monte pneumatique, choisie pour ses capacités à faire économiser du carburant plutôt que pour son grip, avouera toutefois ses limites lorsque le bitume est glissant. Mais l’ESP veille au grain, et les éventuels écarts de trajectoire seront corrigés sans tarder. En prime, le silence qui règne dans l’habitacle rend les longs trajets assez peu fatigants.

En ville, le Captur est comme un poisson dans l’eau. Sa maniabilité est appréciable, malgré un diamètre de braquage un peu élevé (11 mètres). Merci à la direction douce et à la position surélevée, deux atouts de poids sur ce terrain. On salue également la visibilité périphérique, bien meilleure que celles de la plupart des véhicules, qui permet de n’avoir quasiment aucun angle mort lors des manœuvres.

En matière d’aides à la conduite, les finitions hautes de la gamme Captur parviennent à atteindre le niveau 2 de conduite autonome, celle qui permet de laisser la voiture agir seule dans les embouteillages, en conservant néanmoins les mains en permanence sur le volant. La panoplie d’origine comprend toutefois déjà l’essentiel, à savoir le régulateur/limiteur de vitesse, les optiques avant et arrière à LED, l’aide au maintien dans la voie de circulation, le freinage automatique d’urgence ou encore la reconnaissance des panneaux de signalisation.

Coût l/100 km et carburant : quel est le coût d’utilisation d’un Renault Captur ?

La chasse au moindre gramme de CO2 allant de pair avec celle de chaque goutte de carburant, les ingénieurs du losange ont doté le Captur de mécaniques de dernière génération, censées être plus économiques.

D’une version à l’autre, les écarts de consommation sont assez considérables. Naturellement, ce sont les blocs thermiques qui se montrent les plus avides de pétrole. Ainsi, tablez sur une moyenne de 7 à 7,5 l/100 km pour le trois cylindres 1.0 TCe. Sa variante fonctionnant au GPL avalera environ 1 litre de plus tous les 100 km. Mais, ce carburant valant presque toujours moins de 1 €/l, le budget d’usage restera largement inférieur à celui de la variante se nourrissant exclusivement de sans-plomb.

Malgré leur récente adoption d’un dispositif de microhybridation, les 1.3 TCe ne battent aucun record en matière de sobriété. Avec 6,5 l/100 km pour le 140 ch à boîte manuelle et 7 l/100 km pour le 160 ch à transmission EDC, l’appétit de ce moteur n’a toutefois rien de scandaleux.

Les meilleures solutions pour économiser du carburant, ce sont, naturellement, les variantes hybrides. L’E-Tech 145 ch affiche une moyenne de 6 l/100 km sur le réseau secondaire, mais parvient à passer sous la barre des 5 l/100 km en utilisation urbaine. En ce qui concerne l’hybride rechargeable, tout dépend de la longueur des trajets et de la fréquence à laquelle elle sera rechargée. Capable de parcourir une quarantaine de kilomètres en mode tout électrique, elle ne consomme évidemment pas d’essence dans cette configuration. En usage purement hybride, son appétit sera identique à celui de l’hybride simple.

Quel est le prix d’un Renault Captur d’occasion ?

Apparu en fin d’année 2019, le Captur II est encore assez cher sur le marché de la seconde main. Il faut, en effet, compter un minimum de 17 000 € pour un 1.0 TCe en finition Life ou Zen. À ce tarif, il est possible de trouver un exemplaire affichant moins de 30 000 km.

Pour une version équipée de la bicarburation essence/GPL, la facture grimpera au moins à 19 000 €. Mais, naturellement, ce sont les variantes hybrides qui sont les plus coûteuses. Le budget d’achat passe à 25 000 € pour un E-Tech de 140 ch avec environ 20 000 km en finition Intens, et carrément à 26 000 € pour un hybride rechargeable. Une faible différence de prix qui s’explique par le fait que le second ait été commercialisé presque un an avant le premier et, donc, que les kilométrages moyens oscillent entre 30 et 40 000 km.

Totalement repensée au début de l’année 2022, la gamme du Captur s’articule désormais autour de cinq niveaux de finitions.

L’entrée de gamme Equilibre est déjà un choix justifiable. La plupart des systèmes d’aides à la conduite sont livrés de série sur cette version, de même que la climatisation, le régulateur/limiteur de vitesse ou encore le système multimédia à écran tactile Easy Link.

Le dispositif de navigation connecté fait son apparition sur la version suivante, nommée Evolution, aux côtés des jantes alliage de 17 pouces, du radar de recul et des rétroviseurs extérieurs dégivrants et rabattables électriquement.

Le Captur Techno joue, comme son nom le laisse entendre, la carte de la technologie. On y trouve ainsi la caméra de recul et le Multi-Sense, un équipement qui permet de choisir entre différents modes de conduite. Sur le plan esthétique, on note l’apparition de la peinture bi-ton, tandis que les jantes gagnent une taille, passant à 18 pouces.

La finition R.S. Line est la sportive de la bande, même si elle partage ses mécaniques avec le reste de la gamme. Ainsi, ses boucliers et ses jantes, toujours de 18 pouces et baptisées Le Castellet, sont spécifiques. Il gagne également un combiné d’instrumentation digital de 10,0 pouces et une tablette Easy Link plus grande, puisque mesurant 9,3 pouces de diagonale.

Remplaçante de l’Initiale Paris, la finition Iconic en reprend la sellerie cuir, noire en série et gris clair en option. Ses sièges avant chauffants et le confort gagnent avec l’apparition de l’accoudoir central avant. L’Easy Park Assist, qui réalise presque automatiquement les manœuvres de stationnement, est également de la partie.

Texte & photos © DR via LRA