Avis Renault Captur
Verdict final sur le Renault Captur

La seconde génération du Renault Captur fait un véritable carton auprès des automobilistes français. Un succès que ce SUV doit à son design, rassurant mais qui n’exclut pas la fantaisie, mais également à son offre mécanique. En effet, si le Diesel a rapidement été abandonné, la gamme s’articule aujourd’hui autour de motorisations essence, bicarburation essence/GPL, hybride et hybride rechargeable. À l’heure où le prix des carburants atteint des sommets, ces technologies attirent des clients en quête de sobriété.
Le premier Captur était arrivé sur un marché alors vierge, ou presque, de tout concurrent. Ses coloris vifs, souvent associés deux à deux avec l’option peinture bi-ton, et ses teintes intérieures claires le distinguaient alors au premier coup d’œil. Mais cette auto n’était pas, loin de là, exempte de défauts. Des défauts que Renault s’est attelé à corriger sur l’actuelle version, commercialisée depuis 2019.
Entre-temps, le nombre de rivaux a explosé, puisque ce sont, aujourd’hui, presque une trentaine de modèles qui prennent place dans le segment des petits SUV. De son prédécesseur, le Captur II a conservé le goût pour les couleurs. La plupart des exemplaires livrés le sont d’ailleurs avec une carrosserie bicolore. Mais cette jovialité esthétique n’est pas le seul atout de ce modèle.
Malgré son profil dynamique, le Captur n’a aucune prétention sportive. Au contraire, il met largement en avant le confort. Celui de ses suspensions, dont les réglages d’amortissement absorbent mieux les irrégularités du bitume que ceux de la quasi-totalité de ses rivaux, mais également celui de ses sièges. Ajoutez-y un volume habitable généreux et un coffre qui l’est tout autant sur les versions thermiques (422 litres sous la tablette), et vous comprendrez pourquoi il est le chouchou de nombreuses familles.
Niveau sécurité, il assure également. Sa tenue de route est au-dessus de tout soupçon, et son niveau de protection active et passive lui a valu la meilleure note possible aux tests Euro NCAP, à savoir cinq étoiles.
Mécaniquement, le choix est particulièrement large. En essence, on trouve le 1.0 TCe, qui proposait 100 ch dans un premier temps, mais en développe aujourd’hui 90, et diverses variantes du 1.3 TCe. Dans un premier temps, ce dernier était disponible en 130 et 155 ch. Depuis, les puissances sont respectivement passées à 140 et 160 ch. Une nouvelle évolution a touché ces deux moteurs au printemps 2022 : l’intégration de l’hybridation légère. Ce dispositif n’a pas fait évoluer les puissances, mais il permet au Captur de se montrer encore plus sobre. Le 1.0 TCe est également disponible en variante bicarburation, pouvant également s’abreuver de GPL. Un carburant dont le contenu énergétique est plus fort, ce qui permet au trois cylindres de revendiquer 10 ch de plus dans cette configuration, et qui affiche un prix au litre 2 à 2,5 fois moins élevé que celui du sans-plomb 95-E10.
Lors de son lancement, le Captur proposait deux versions du 1.5 Blue dCi, délivrant 95 et 115 ch. Sobre (environ 4 l/100 km selon le cycle mixte WLTP) et nerveux, ce duo a toutefois quitté le catalogue fin 2020, boudé par la clientèle et mis au ban par le législateur, comme tous les moteurs Diesel.
Pour séduire une clientèle professionnelle et/ou écologique, le Captur II a rapidement complété son offre avec des motorisations hybrides. En 2020, c’est une déclinaison rechargeable de 160 ch qui intègre le tarif, suivi, l’année suivante, par une full hybrid de 140 ch (145 ch depuis le printemps 2022). Aujourd’hui, c’est cette dernière qui remporte le plus grand succès en neuf, malgré des tarifs assez haut perchés (environ 3 000 € de plus que la version 1.3 Mild Hybrid 140 ch). Il est vrai que son faible appétit (environ 5 l/100 km) a de quoi séduire. Baptisées E-Tech et E-Tech hybride rechargeable, ces deux déclinaisons se basent sur un quatre cylindres 1.6 atmosphérique. Elles sont toutes deux dotées d’une originale boîte de vitesses à crabots, dont le fonctionnement est entièrement automatisé, qui permet de concilier réactivité et douceur de conduite.
Par rapport à la première génération, le Captur actuel progresse surtout en matière de qualité de fabrication. Oubliez les plastiques durs, les arrimages du mobilier de bord qui faiblissaient après quelques dizaines de milliers de kilomètres, laissant entendre des craquements, et les tissus aussi fins que peu résistants : le deuxième opus est à classer parmi les modèles les mieux finis de sa catégorie. Il peut même devenir luxueux si l’on opte pour la définition Initiale Paris, dont la sellerie cuir de très bonne facture ne déparerait pas dans un modèle premium.
Le Captur cumule donc les qualités. Familial, sobre, bien construit, il peut parfaitement jouer le rôle de véhicule principal du foyer, si l’on prend soin de ne pas opter pour le 1.0 TCe, qui manque un peu de muscle pour emmener famille et bagages. Son look de séducteur est toutefois, dans de nombreux cas, le critère n°1 qui fait que l’on craque pour lui.
Le Renault Captur est-il fait pour vous ?
Même si la concurrence est désormais rude sur le marché des petits SUV, le Captur mérite toujours le titre de valeur sûre. Ses qualités familiales, telles que l’habitabilité, le volume de coffre des versions thermiques, le confort et le comportement routier, sont au-dessus de la mêlée. Naturellement, si vous avez plus de deux enfants, il sera difficile de les faire tous entrer sur la banquette arrière, mais c’est aussi le cas de ses rivaux.
Ses mécaniques font toutes, hormis le 1.0 TCe, preuve d’une polyvalence suffisante pour envisager les grands trajets. Leur appétit en carburant est raisonnable et la fiabilité n’est que rarement prise en défaut. Concernant le 1.0, si votre usage est exclusivement urbain, il fera parfaitement l’affaire. Dans ce cas, mieux vaut opter pour une variante bicarburation essence/GPL, qui permettra de diviser au moins par deux le budget carburant. Tout en dégradant moins l’environnement.
À noter que, pour les amateurs du genre, le Captur propose deux types de boîtes robotisées. La première, baptisée EDC, comprend un double embrayage, à l’instar de la DSG de Volkswagen. Plus que la réactivité, elle favorise la douceur de passage des rapports et ne fait pas augmenter la consommation par rapport aux versions à boîte manuelle. Les versions hybrides disposent, pour leur part, d’une originale boîte à crabots, capable de changer de rapport en un éclair et qui fait preuve d’une redoutable souplesse.
Avec une telle offre, difficile de ne pas trouver Captur à son goût. D’autant que les combinaisons de couleurs extérieures (près d’une vingtaine au total) permettent de s’offrir un exemplaire très personnel.
Quelle version de Renault Captur choisir ?
Si le choix de motorisations de la gamme Captur est particulièrement large, l’offre en matière de finitions l’est tout autant. Il n’est donc pas facile, pour un novice, de faire le bon choix. Comme toujours, tout dépend de l’utilisation qui sera faite de l’auto ainsi que du budget de l’acheteur.
Il est toutefois une variante à proscrire dans tous les cas : la finition Life. Inscrite au tarif jusqu’en 2020, elle est en effet privée de l’indispensable climatisation. En matière d’équipement, le minimum acceptable est donc la Zen, rebaptisée Equilibre au début de l’année 2022. Mais si, pour vous, une touche de luxe est indispensable, c’est l’Initiale Paris qu’il faut viser. Avec sa sellerie cuir haut de gamme, elle fait du Captur un véritable cocon. Cette version a été remplacée, il y a quelques mois, par l’Iconic. Enfin, les amateurs de look (discrètement) sportif s’orienteront vers la R.S. Line, dotée de boucliers spécifiques.
Les meilleurs choix de la gamme Captur sont toutefois les Intens et Techno, fortes de la caméra de recul et du système de navigation connecté Easy Link. Ce sont aussi les définitions que l’on trouve le plus facilement en stock chez les concessionnaires et en occasion.
Côté moteur, la variante la plus polyvalente est le 1.3 TCe. Les déclinaisons de 130 et 140 ch, cette dernière étant dotée depuis peu d’un dispositif d’hybridation légère, sont largement suffisantes pour les trajets avec famille et bagages sur voie rapide, tout en restant souples et plutôt sobres (environ 7 l/100 km en ville). Ceux qui veulent absolument un Captur automatique préfèreront les variantes de 155 et 160 ch, encore plus souples et à peine plus coûteuses.
Pour un usage urbain, visez les E-Tech. Qu’ils soient rechargeables ou non, ils affichent des consommations urbaines records, inférieures à 5 l/100 km. Si vous avez la possibilité de recharger à votre domicile et que vos trajets quotidiens n’excèdent pas 40 km, l’E-Tech hybride rechargeable pourra même vous éviter de fréquenter les stations-service. Malheureusement, ces deux variantes ont dû rogner sur le volume de leur coffre pour caser leur batterie de traction. Avec 326 litres sous tablette, l’E-Tech hybride est déjà peu adapté aux départs en vacances d’une famille. Mais, avec ses 265 litres, l’hybride rechargeable sera, pour sa part, réservé aux allers-retours au supermarché ou à ceux qui voyagent très léger. En effet, ce volume est tout juste supérieur à celui qu’offre une Twingo (219 litres). Plus abordables et dotés d’une malle de 422 litres, les Captur 1.0 s’offrent, de surcroît, à des tarifs raisonnables. Mais, contrairement aux hybrides, ils ne seront pas du tout à l’aise sur voie rapide.
Quels sont les rivaux du Renault Captur ?
Actuellement, plus d’une vingtaine de petits SUV sont disponibles sur le marché français. Parmi eux, les principaux outsiders du Renault Captur sont deux français, les Citroën C3 Aircross et Peugeot 2008. Le premier offre une philosophie totalement différente, très axée sur le confort. Si votre dos vous fait souffrir, c’est le modèle qu’il vous faut. Le Peugeot vise un peu plus haut en gamme, avec des tarifs presque dignes des marques premium. Dans un cas comme dans l’autre, aucune version hybride n’est disponible, mais ces deux cousins n’ont pas encore renoncé au Diesel. De plus, le 2008 propose une variante 100 % électrique.
Parmi les étrangers, impossible de ne pas citer le trio disponible chez Volkswagen : T-Cross, plus compact que le Captur, Taigo, au look de coupé, et T-Roc, le seul à offrir des variantes à quatre roues motrices et une déclinaison sportive, la R, forte de 300 ch.
À ce jour, le Renault Captur est le seul modèle hybride rechargeable de son segment. En revanche, la variante hybride connaît quelques rivales. À commencer par l’incontournable Toyota Yaris Cross, qui reprend la mécanique de sa petite sœur, la Yaris. Si la fiabilité de la mécanique Toyota plaide en sa faveur, en revanche, en matière d’agrément de conduite, elle est à des années-lumière du Renault. Autre proposition 100 % hybride, le Honda HR-V qui se montre particulièrement polyvalent.
Enfin, ceux qui attachent de l’importance à l’image de marque s’intéresseront à l’Audi Q2. Techniquement identique au Volkswagen T-Roc, il monnaie, sans surprise, très chèrement ses talents.
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