Avis Renault Trafic

7/10
Note heycarCorrect mais moins performant que les autres
  • 2014
  • Fourgon
  • Essence

Vue d'ensemble

Avantages

  • Un bien meilleur fourgon suite aux nombreuses améliorations apportées depuis 2019
  • Sophistiqué et confortable
  • Le nouveau 2.0 dCi est silencieux

Inconvénients

  • L’habitacle semble obsolète
  • Les concurrents sont capables de porter plus de charge
  • L’ancien moteur 1.6 dCi peut sembler léthargique

Verdict final sur le Renault Trafic

Comme la plupart de ses rivaux, le Trafic, né utilitaire, se décline en versions destinées à un usage familial. Renault voit ce type d’offre comme une solution à la disparition de son grand monospace, l’Espace. Mais, de par sa base technique, le Trafic offre parfois des prestations plus proches de la camionnette que de la véritable familiale.

Trafic est l’un des plus vieux noms encore utilisés aujourd’hui par Renault. La première génération de ce modèle date en effet de 1980. À cette époque, c’est une petite révolution pour la marque, puisqu’il s’agit de son premier utilitaire à traction avant. Le Trafic remplace l’iconique Estafette, qui vient alors de fêter ses 21 ans de carrière.

Le Trafic I connaît, lui aussi, une carrière assez longue, puisqu’il ne cèdera sa place à la deuxième génération qu’en 2001. Mais, en ce début de XXIe siècle, la concurrence se fait de plus en plus vive, notamment du côté des marques allemandes. Aussi, le Trafic III fait son apparition dès 2014.

Toujours commercialisé à ce jour, ce Trafic III est l’une des références de son segment. Ainsi, de nombreux constructeurs s’allient avec la marque au losange afin qu’elle leur fournisse ce véhicule, simplement rebadgé. Les alliés Nissan et Mitsubishi font naturellement partie du lot, mais le Trafic connaîtra également des dérivés Fiat, Opel et Vauxhall.

À peine commercialisé, le Trafic se décline en version véhicule particulier, offrant jusqu’à neuf places, baptisée Combi. L’ensemble de la gamme Trafic a été restylé une première fois au printemps 2019. En novembre 2020, seules les versions familiales profitent d’un second restylage (il ne sera appliqué aux utilitaires qu’à la rentrée 2021). Avec son capot plus plat, ses boucliers redessinés, sa calandre partiellement chromée et sa nouvelle signature lumineuse à LED en forme de C, un effet de style que l’on trouve déjà sur les berlines et SUV de la marque, le Trafic gagne en prestance.

À cette occasion, le Trafic reçoit une nouvelle planche de bord. Certes toujours entièrement composée de plastiques durs, celle-ci affirme néanmoins la montée en gamme de ce modèle. Elle arbore, notamment, le système multimédia Easy Link, dont la tablette tactile mesure 8,0 pouces de diagonale. Les aides à la conduite se font également plus nombreuses : régulateur de vitesse adaptatif, freinage automatique d’urgence, alerte de franchissement de ligne, surveillance des angles morts…

La finition d’ensemble a également été revue, avec la suppression dans l’habitacle de toutes les parties visibles en tôle. Les selleries sont également de meilleure facture, avec la possibilité d’opter pour des sièges entièrement habillés de cuir.

Dans sa version actuelle, le Trafic fait tout pour que l’on oublie ses racines utilitaires. Ces dernières lui apportent néanmoins quelques atouts, tels que des volumes habitables et de chargement bien au-delà de ce que pouvaient proposer les monospaces. Disponible en deux longueurs, L1 de 5,08 mètres et L2 de 5,48 mètres, le Trafic Combi peut embarquer jusqu’à neuf passagers. Et même dans cette configuration, le coffre est gigantesque : 1 000 litres pour le L1 et 1 800 litres pour le L2 ! Des volumes qui peuvent atteindre 6 000 litres en configuration deux places. Autant dire que les virées chez le brocanteur ne seront plus qu’une formalité.

Mécaniquement aussi, le Trafic s’affirme comme étant une « voiture », et plus une camionnette. Dans ses versions familiales, il ne propose plus que deux variantes du 2.0 Blue dCi. La première, délivrant 150 ch, offre le choix entre boîte manuelle à six rapports et transmission EDC à six vitesses. La seconde, de 170 ch, impose l’EDC.

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Aujourd’hui, seul Ford est encore présent sur le marché des grands monospaces, avec ses S-Max et Galaxy. Nombre de propriétaires de ce type de véhicules, ceux de Renault Espace en tête, sont donc aujourd’hui confrontés à un manque d’offres au moment de renouveler leur auto. Le Trafic répond au mieux à ce type de besoin, en offrant à la fois de nombreuses places assises et un volume de chargement apte au transport des bagages de toute une famille.

Les tarifs de ce Renault s’avèrent même moins élevés que ne l’étaient ceux de l’Espace lorsqu’il a été retiré du marché. Sur le papier, l’opération semble ainsi 100 % gagnante.

Par rapport à un monospace, il faudra tout de même compter avec un niveau sonore plus élevé, un confort de roulage moins soigné et une esthétique qui ne lui permet pas de cacher ses origines utilitaires.

Autre point noir du Trafic, sa consommation élevée et l’absence de toutes autres formes de motorisations que le Diesel. Pour ceux qui font le plus souvent de petits trajets ou qui fréquentent assidûment les zones urbaines, un hybride rechargeable, tel que le Volkswagen Multivan, ou un électrique, à l’instar du Mercedes EQV, seront sans doute plus indiqués.

Avec ses niveaux de puissance plutôt élevés, dans sa catégorie, s’entend, le Trafic évite de faire le mauvais choix. La variante de 150 ch suffit déjà amplement pour les trajets du quotidien. Et même si sa commande de boîte ne se révèle pas des plus confortables à manipuler, Renault propose une solution : la boîte EDC optionnelle.

Si vous voyagez souvent avec famille et bagages et/ou que vous tractez, le surcroît de puissance, et surtout celui de couple (380 Nm au lieu de 350 Nm, disponibles à 1 500 tr/min dans les deux cas), apporté par la version de 170 ch justifie amplement le surcoût à l’achat, fixé à 1 000 € par rapport à la version 150 ch EDC.

Si les versions d’accès de ce type de véhicule ont souvent été très pauvres en équipements, ce n’est désormais plus le cas. Dès la finition d’entrée de gamme, Zen, on note la présence des projecteurs à LED, de la climatisation, du régulateur de vitesse et de l’autoradio R-Link incluant le Bluetooth. Cette déclinaison suffit donc déjà à un usage familial.

Le second niveau de finition, nommé Intens, gagne beaucoup en présentation. Ses boucliers sont peints, sa sellerie plus élégante. L’arrivée du système multimédia à écran tactile Easy Link, de la carte mains libres, du radar de recul et des vitres arrière surteintées n’est pas non plus à négliger.

Quant au haut de gamme, SpaceClass, principalement destiné à un usage professionnel, il joue la carte de l’élégance avec ses jantes alliage de 17 pouces et son pack Style Noir Brillant. En matière de confort, il donne droit à la climatisation automatique et, surtout, permet d’accéder à certaines options, telles que la sellerie cuir.

Pour le Trafic, la concurrence a longtemps été principalement française. Mais, depuis quelques mois, les Citroën SpaceTourer et Peugeot Expert, tout comme leurs cousins Fiat Ulysse et Opel Zafira/Vivaro, ne sont plus disponibles qu’en variantes électriques. Seul le clone badgé Toyota, le Proace Verso, est donc encore en mesure d’affronter directement le Renault. Plus compact, donc plus à l’aise en ville, ce dernier souffre toutefois d’une habitabilité et d’un volume de chargement moins généreux.

Outre-Rhin, Ford propose le Tourneo Custom, issu de la grande famille Transit. Ce modèle est en fin de carrière, son remplaçant ayant d’ailleurs déjà été dévoilé. Il est donc probable que les bonnes affaires soient légion pour ce modèle, mais il faudra composer avec un agrément de conduite et un comportement routier très en deçà de ceux du Trafic.

Plus raffinés, notamment à bord, plus confortables et plus silencieux, les Mercedes Classe V et Volkswagen Multivan sont assurément les plus redoutables rivaux du Trafic. Ils font toutefois très chèrement payer leurs prestations plus élevées. Ces deux allemands offrent cependant l’avantage de proposer des variantes « vertes » : 100 % électrique pour le Mercedes, qui prend alors le nom d’EQV, et hybride rechargeable pour le Volkswagen.

Confort et design: l'habitacle du Renault Trafic

C’est principalement à bord que l’on appréciera le Trafic. Il fait partie des rares véhicules relativement abordables qui sont capables de transporter une famille nombreuse sans laisser leurs bagages sur le trottoir.

L’époque où les monospaces pullulaient sur le marché européen est largement révolue. Celle où les breaks familiaux proposaient souvent, en option, une troisième rangée de sièges, également. Aujourd’hui, pour voyager à sept, la solution la plus évidente, c’est le SUV. Mais, même lorsqu’ils sont très imposants, il leur est impossible d’embarquer autant de valises que de passagers… sauf à opter pour une remorque ou un coffre de toit.

Les places assises sont réparties sur trois rangées. La première est composée du siège conducteur et d’une banquette pouvant accueillir deux personnes, les suivantes, d’une banquette trois places. Selon la version et les options choisies, il est possible de passer en configuration 2 +2 +3. Naturellement, les deuxième et troisième rangs de sièges peuvent être démontés. Leur poids, y compris lorsqu’il s’agit de sièges individuels, et leur manipulation rendent toutefois la chose assez peu aisée. Ce n’est donc pas une opération que l’on fera quotidiennement.

Lors de son dernier restylage, le Trafic Combi a reçu une nouvelle planche de bord, plus valorisante. Elle abandonne le gris clair de celle qui l’a précédée pour un noir bien plus chic. Un large insert imitant l’aluminium l’habille sur toute sa partie frontale. La finition n’est, certes, pas digne d’un véhicule haut de gamme, mais les ajustements sont soignés si l’on se réfère aux critères en vigueur dans cette catégorie.

Si le mobilier de bord a profité, au fil des années, de plusieurs évolutions qui lui ont permis de monter en gamme, c’est également le cas des selleries. D’origine, toutes les finitions reçoivent du tissu. Naturellement, plus l’on monte en gamme, plus celui-ci flatte la rétine. Le top du top en la matière, c’est bien sûr la sellerie cuir optionnelle disponible avec la finition SpaceClass, de facture honorable. Quel que soit le choix fait, l’ambiance ne sera toutefois pas à la fête : la seule harmonie intérieure disponible étant le noir.

La touche de high-tech, elle, est assurée par la tablette tactile Easy Link… sur les versions qui en sont dotées. Pas question, ici, d’un combiné d’instrumentation digital : il faudra se satisfaire de l’écran de l’ordinateur de bord inséré entre les compteurs analogiques. Quant à la navigation, elle n’est disponible en série que sur la finition SpaceClass. Et seule l’Intens la propose en option.

Comme tous les modèles récents, le Trafic ne propose qu’une façon d’écouter une source de musique extérieure : une prise USB. Cela sera suffisant, puisque, de toute façon, la qualité des haut-parleurs livrés de série est trop médiocre pour assurer une bonne qualité de son à bord.

Le duo passagers + bagages ne fait pas peur au Trafic. Non seulement il offre jusqu’à neuf places assises, mais dans le pire des cas, c’est-à-dire dans sa configuration courte, avec trois rangées de sièges et le cache-bagages en place, il offre déjà 1 m3 de volume de chargement. En optant pour la variante longue et/ou en modulant le nombre de places à bord, la malle peut enfler jusqu’à 6 000 litres ! Avoir des racines d’utilitaire n’a pas que du mauvais.

Maniabilité et qualité de conduite du Renault Trafic

Le terme « plaisir de conduite » était visiblement absent du cahier des charges du Trafic. Sa vocation est ailleurs : transporter, dans les meilleures conditions possibles au vu de sa condition originelle d’utilitaire, une famille, ses amis et leurs bagages.

Par définition, on demande à une voiture familiale de transporter sa famille dans les meilleures conditions de confort et de sécurité. Une mission à laquelle ne faillit pas le Trafic, même si ses origines imposent de revoir quelque peu les critères avec lesquels il sera jugé.

Pas question, par exemple, d’attendre de lui un comportement incisif, voire dynamique. Avec plus de 1 900 kg à vide et un centre de gravité placé très haut, l’auto mesurant 1,97 mètre, les enchaînements de virages ne sont pas sa tasse de thé. Il est d’ailleurs facile de se rendre compte du moment où l’on brusque trop le Trafic : le roulis devient alors assez impressionnant… mais sans danger, la tenue de route étant suffisamment sécurisante pour ce type de véhicule.

En fonction des pneumatiques installés, qui appartiennent parfois à des séries initialement développées pour de purs véhicules utilitaires, les distances de freinage seront plus ou moins longues, notamment sur chaussée humide. Il faudra également tenir compte que, en fonction du nombre de passagers et/ou de bagages, son poids peut augmenter de plusieurs centaines de kilos. Et il paraît évident qu’une auto de 3 tonnes ne se comporte pas comme une autre e pesant moins de deux.

Malgré les efforts des ingénieurs pour adapter l’amortissement à un usage familial, les habitués des monospaces ne retrouveront pas la même tolérance avec la déformation de la route. Sur ce point, le Trafic fait pourtant référence dans sa catégorie. Et, puisque la mousse des sièges manque un peu de densité, les longs trajets se révéleront assez fatigants.

D’autant que, durant chaque escapade, le 2.0 Blue dCi ne manquera pas de tenir compagnie à chaque occupant, faisant entendre chacun de ses râles. Impossible, d’ailleurs, de se tromper sur la nature du carburant qu’il ingère : c’est bien un moteur Diesel. Là encore, le Trafic se montre plus bruyant qu’un monospace ou qu’un SUV, mais parmi les plus silencieux de son segment. Son important volume intérieur ne lui facilite toutefois pas la tâche, c’est une formidable caisse de résonance.

Pour juger équitablement le Renault Trafic volant en main, il ne faut pas oublier quelles sont ses origines. Certes, il n’affiche pas les prestations de confort et d’agrément de conduite que l’on retrouve à bord d’un monospace, mais, à son avantage, ses prix de vente ne sont également en rien comparables. Néanmoins, mené à un rythme tranquille, il s’avérera être un compagnon de route plutôt agréable, bien que bruyant.

La gamme Trafic ne se compose plus que d’un seul bloc, le 2.0 Blue dCi. Celui-ci se décline en deux niveaux de puissance. La variante de 150 ch laisse le choix entre boîte manuelle et transmission robotisée à double embrayage EDC. Celle de 170 ch impose l’EDC. Dans tous les cas, les boîtes de vitesses comptent six rapports.

Bien que, au fil des années et des restylages, le Trafic III arbore une allure de moins en moins typée utilitaire, ses lignes générales restent bien celles d’une camionnette. La même remarque s’applique à l’habitacle, où toute touche de luxe, y compris des plastiques moussés, est exclue. La présence de nombreux plastiques noirs parvient toutefois à tromper la rétine.

Celles qui sont en revanche impossibles à tromper, ce sont les oreilles. Avec son immense volume intérieur et une insonorisation peu soignée, le 2.0 Diesel ne manque pas de se faire entendre. Sur le réseau secondaire, il faut hausser la voix pour se faire entendre de ses passagers. Et, sur voie rapide, converser avec les occupants du troisième rang tient du doux rêve.

En matière d’aides à la conduite, le Trafic III s’en tient à peine au strict nécessaire. Certes, l’ESP et les airbags frontaux sont livrés sans supplément, mais des fonctions plus sophistiquées telles que le régulateur de vitesse adaptatif ou l’aide au maintien dans la voie sont tout bonnement indisponibles.

Coût l/100 km et carburant: quel est le coût d’utilisation du Renault Trafic ?

Poids élevé et aérodynamisme peu soigné n’ont jamais aidé à faire baisser les consommations. Pourtant, le Trafic ne se sort pas si mal de l’exercice des mesures de sa soif.

Avec a minima 1 900 kg sur la balance, le Trafic n’a rien d’un poids plume. Son imposante surface frontale (il mesure 1,97 mètre de haut et, hors rétroviseurs extérieurs, 1,95 mètre de large) est également un important frein à sa pénétration dans l’air, et donc à sa sobriété. Quelle que soit la version choisie, il ne faut ainsi pas espérer consommer moins de 10 l/100 km.

Cette donnée variera ensuite assez considérablement en fonction de la variante choisie et de la configuration d’utilisation. Ainsi, la version longue L2 avalera sans peine 1 litre de plus tous les 100 km.

Lors des départs en vacances, avec deux adultes et sept enfants à bord, ainsi que leurs bagages, soit environ 700 kg de charge, et sur un trajet presque exclusivement autoroutier, il faudra tabler sur environ 12 l/100 km.


Quel est le prix d'un Renault Trafic d'occasion?

L’offre de Trafic III sur le marché de la seconde main est assez réduite, les propriétaires de ce type de véhicule préférant les conserver durant de nombreuses années. Mais, parmi les exemplaires mis en vente, on trouve pas mal de bonnes affaires.

Il faut compter 25 000 € pour un Renault Trafic III assez récent. À ce tarif, on trouve des modèles ayant cinq ans et moins de 100 000 km en finition Expression, qui correspond plus ou moins à la finition Zen actuelle. Sous le capot, vous trouverez le plus fréquemment le 1.6 dCi de 125 ch. C’est un choix honorable, mais attention à ne pas se laisser séduire par les versions de 95 ch, souvent proposées à des prix largement inférieurs : cette puissance ne suffit pas lorsque la voiture est chargée.

Pour s’offrir une version profitant du dernier restylage en date, il faut prévoir un budget bien supérieur. Un minimum de 40 000 € s’impose et, même à ce tarif, il sera difficile d’en dénicher un, tant l’offre est rare.

La dotation de série du Trafic est honorable dès la finition d’entrée de gamme, baptisée Zen. On y trouve deux airbags frontaux, le régulateur/limiteur de vitesse, neuf places réparties sur trois rangs, l’air conditionné, la radio Connect R&Go et les projecteurs full LED. L’accès au coffre se fait par des portes vitrées qui peuvent s’ouvrir à 180°.

Avec le déclenchement automatique des phares et des essuie-glaces, le radar de recul, le système multimédia Easy Link connecté avec sa tablette tactile de 8,0 pouces, la carte mains libres, les vitres arrière surteintées, la climatisation arrière et un hayon en lieu et place des portes vitrées, la version Intens est le bon choix pour un usage familial.

Pour obtenir une touche de luxe, il faudra toutefois se tourner vers le Trafic SpaceClass et sa climatisation automatique à réglages séparés pour l’avant et l’arrière, ses rétroviseurs rabattables électriquement, son GPS, sa présentation extérieure spécifique et ses jantes alliage de 17 pouces.