Avis Mercedes-Benz Classe G

8/10
Note heycarSUV old school numériquement remasterisé
  • 2018
  • SUV
  • Essence, Diesel

Vue d'ensemble

Avantages

  • Immense charme dû à son style old school 
  • Si elle parait âgée, elle est bel et bien moderne sous la carrosserie et dans l'habitacle  
  • Elle se conduit désormais tout à fait bien, ce qui la rend plus compétente qu'effrayante, surtout pour la version G63

Inconvénients

  • Certes, on n'a plus l'impression qu'elle va nous tuer, mais on reste sur un châssis en échelle
  • Elle ne peut transporter que cinq personnes, puisqu'aucun siège supplémentaire ne figure dans son énorme coffre
  • Son coût d'utilisation est élevé, même s'il est probable que cela ne vous préoccupe pas

Verdict final

« La Classe G est une icône que Mercedes-Benz aurait pu ruiner avec un remaniement intégral en 2018, mais cela n'a pas été le cas. C'est une voiture incroyable, qui parait absolument inchangée par rapport à la version qui l'a précédée pendant des dizaines d'années, mais c'est bel et bien une nouvelle version. Si elle se conduit désormais parfaitement, elle a également conservé toute l'attractivité de son prédécesseur. Nous, on en veut une ! »

« Vous vous dites peut-être qu'il serait hypocrite d'affirmer que la Mercedes-Benz Classe G a été lancée en 2018 – un simple coup d'œil à son style et l'on sait tout de suite que ce n'est pas le cas. La naissance de la Classe G originale, également surnommée « G-Wagen », peut effectivement être située à la fin des années 1970.  

C'est en 2018 que Mercedes-Benz s'est décidé à stopper la course de la Classe G pour la remplacer. Mais par quoi remplacer un modèle iconique de plus de 40 ans ? Eh bien, par un nouveau modèle qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Et le constructeur s'est donné un mal extraordinaire pour y parvenir en préservant des détails obsolètes tels que les charnières de porte exposées, ou encore en travaillant d'arrache-pied pour monter des clignotants au-dessus des ailes conformes aux règlementations modernes anti-collision, entre autres efforts multiples. 

Si le résultat est tout sauf identique, la nouvelle Classe G n'a conservé qu'une petite poignée de composants : les buses lave-projecteurs, les pare-soleils, la barre de remorquage, le cache de la roue de secours et le bouton d'ouverture de porte.  

Et ce dernier, ainsi que le bruit produit à l'ouverture et à la fermeture de la porte, a nécessité d'importants efforts, Mercedes-Benz sachant très bien qu'en touchant à la formule de la Classe G, ils risquaient d’anéantir son attractivité unique et durable.  

Mais le tout a été bien fait, car la nouvelle Classe G a conservé tout le charme de l'originale en y ajoutant toutefois des attentes certaines en matière de conduite.  

Et c'est également une réussite sur ce plan, puisque le constructeur a réussi à préserver son incroyable capacité de franchissement, le G de Classe G signifiant « Gelandenwagen » – véhicule tout-terrain –, sachant que l'originale avait été conçue pour servir de véhicule utilitaire pour l'armée.  

Certes, de nos jours, le « tout terrain » risque davantage de désigner le parking d'un appartement à Monaco ou tout au plus, une allée pentue en plein cœur de la ville, mais le seul fait qu'elle soit encore apte à réussir l'essai de route classique autour du Schöckl autrichien prouve que Mercedes-Benz a accordé une grande importance à la qualité tout-terrain de la Classe G.  

En France, on a deux principaux choix de moteurs : un V8 essence biturbo de 422 ch baptisé G500, tandis que la Mercedes-AMG G63 est équipée d'une version tout-terrain du V8 biturbo 4.0 L de 585 ch, que l'on retrouve notamment sur les versions GT R et GT R PRO AMG. Douce folie, la présence d'un V8 aussi puissant sur un véhicule monté sur châssis en échelle ne devrait pas fonctionner, mais l'équipe d'ingénieurs passionnés de Mercedes-Benz a tout de même réussi l'exploit.  

À l'intérieur, la Classe G est luxueuse et les écrans tactiles qui y figurent auraient relevé de la science-fiction à l'époque où la Classe G est arrivée sur le marché, dans les années 1970.  

Les SUV ont mauvaise réputation, ce qui est peut-être justifié, mais la Classe G y semble parfaitement insensible : son look old school cubique est séduisant et ses capacités préservées parviennent curieusement à justifier son existence. C'est le faux SUV par excellence, et il est incroyablement attractif, si on en a les moyens, car même le V8 d’entrée de gamme va chercher dans les 149 000 € hors options, sachant qu'il faudra compter près du double pour la version ultime du G63 AMG.     

Dans 40 ans, on n'aura probablement plus le droit de rouler dans des véhicules comme la Classe G, donc profitez en tant que c'est possible.  

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Personne – absolument personne – n'a réellement besoin d'un SUV essence 585 ch doté d’un V8 biturbo, de tuyaux d'échappement latéraux et de capacités impressionnantes au point de pouvoir tout autant gravir des montagnes que foncer sur l'autoroute à des vitesses impressionnantes.  

Mais ce n'est pas parce qu'on n'en a pas besoin qu'on n'en a pas envie. On pourrait certes débattre pour déterminer si la Classe G devrait ou non exister, mais les chiffres de ventes semblent pencher vers le oui. On aime la Classe G et on l'assume : elle n'est pas plus insensée que les supercars avec lesquelles elle partage souvent la vedette, mais sur le concept, nous sommes prêts à avouer que la G63 AMG va au-delà de la légère absurdité.  

La G500 est le meilleur modèle, tout au moins pour vous éviter d'avoir à refaire le plein si souvent. Mais comme le disait Gandhi : quitte à être un ours, autant être un grizzly ! Eh bien, la G63 est le grizzly de la gamme, et pas le plus petit. Alors, allez-y !  


Le meilleur modèle, ou celui que vous voulez ? Dans les faits, la G500 est la meilleure Classe G, puisqu'elle est la plus fidèle au concept de l'originale. L'AMG concède sa place à son équivalent moins puissant en hors-pistes (mais seulement en partie) grâce à sa suspension conçue pour l'aider à maîtriser sa puissance hors normes, et la consommation est un chouïa astreignante, même pour ceux dont les poches sont plus profondes que la fosse des Mariannes. En vérité, bien que comme de nombreux acheteurs, nous ayons été séduits par la folie de la G63, c'est la G500 que nous vous recommanderions.  

La G500 est suffisamment rapide, avec une accélération à 100 km/h en 5,9 secondes, ce qui est remarquable pour un véhicule de ce gabarit. De plus, elle offre une meilleure traction, elle va plus loin en tout-terrain, elle transporte plus de choses et elle serait un peu plus facile à justifier en cas de confrontation avec des militants écologistes ou avec votre propre conscience. Allez, lâchez-vous, craquez pour la G63 : vous allez l'adorer et vous avez travaillé dur pour vous l'offrir.    


Le concurrent le plus évident de la Classe G est le Range Rover de Land Rover, qui possède également un riche éventail de capacités tout-terrain de longue date, même s'il est peu probable qu'il ait besoin de ces capacités étant donné qu'il s'est peu à peu transformé, au fil du temps et de manière parfaitement convaincante, en véhicule de luxe.  

Parmi les autres SUV premium grande taille, on peut également citer la BMW X7 et l'Audi Q8, parmi tant d'autres, sachant qu'aucun d'entre eux, pas même le Range Rover, ne respire le charme old school de la Classe G mêlée à de grandes capacités. On aurait pu compter le Defender Land Rover parmi les concurrents de la Classe G, mais son renouvellement, bien qu'impressionnant, n'arrive pas à la cheville de la Classe G et de sa richesse en atouts, même si le prix du Defender est également situé bien en deçà. 

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Confort et design

« Les sièges sont d'un confort exceptionnel et s'accompagnent de multiples réglages, et ils sont chauffants à l'avant et à l'arrière, bien que ce ne soit pas le cas du siège du milieu. »

Les sièges avant sont entièrement réglables électriquement, tout comme la colonne du volant, avec une fonction mémoire qui vous permet de sauvegarder votre position de conduite favorite.  

On jouit d'une climatisation trizone – au niveau du conducteur, du passager avant et des passagers arrière –, permettant à chacun de personnaliser sa propre température. Si vous comptez garer votre Classe G devant votre chalet au ski, optez pour le pack Hiver, qui ajoute un chauffage auxiliaire et un pare-brise chauffant donnant un habitacle tempéré et une visibilité limpide dès qu'on s'y installe pour se rendre à la station... 

L'éclairage ambiant de la G500 propose un choix de 8 couleurs, tandis que la version AMG, elle, offre une palette de 64 choix, parfaite si vos enfants ont très envie d'assortir l'éclairage ambiant aux cheveux de Princesse Poppy !   

Comme l'extérieur, le design intérieur est largement influencé par la Classe G ancienne version, donc oubliez les surfaces lisses et gracieuses : l'intérieur de la Classe G est un peu plus cubique et vertical, ce qui n'enlève toutefois rien à son charme.  

La fonctionnalité parfaite de la Classe G y est pour beaucoup dans son succès, Mercedes-Benz ayant d'ailleurs été jusqu'à proposer la possibilité d'opter pour des commandes classiques au lieu d'un écran numérique – en fonction du marché – pour les puristes ultimes. Mais pour nous, il est certain que personne n'en voudra et que cette option sera discrètement glissée sous le tapis dans quelque temps. 

     

La Classe G se place en tête de la série de modèles Mercedes-Benz, attirant le type d'acheteurs qui ont arrêté depuis des décennies de compter les zéros sur leurs relevés bancaires et qui ont l'habitude d'obtenir exactement ce qu'ils veulent. Étant donné son volume relatif, le niveau de personnalisation proposé est remarquable, puisque Mercedes-Benz offre un nombre impressionnant de finitions adaptées à tous les goûts et à tous les budgets.  

Les finitions sont également très belles à l'intérieur, et les quelques surfaces en plastique bon marché, qui détonent dans l'habitacle de l'AMG GT ou de la Classe S de Mercedes-Benz, passent ici pour un rappel en apparence excusable de l'historique utilitaire et tout-terrain de la Classe G. Après tout, la Classe G est l'équivalent automobile d'un autodidacte, dont les origines modestes et pratiques ont laissé place au luxe et à l'indulgence, sans pour autant oublier ses racines. 

Une horloge IWC est présente sur le tableau de bord de l'AMG, qui a également un intérieur légèrement plus sport. En effet, le volant est doté d'un méplat et d'un design plus méticuleux, mais tous les modèles évoquent une durabilité infinie, ce qui concorde parfaitement avec l'image de solidité de la Classe G. 


Vu son apparence, on pourrait – à juste titre – s'attendre à trouver un lecteur cassette et un emplacement DIN pour autoradio à l'intérieur, mais la Classe G n'a pas poussé la folie rétro jusqu'à priver les acheteurs des conforts et divertissements modernes. C'est d'ailleurs même le contraire, puisque l'habitacle ferait rougir un grand nombre de SUV contemporains en matière d'infodivertissement et de fonctionnalité.  

On a donc un énorme écran 12,3 pouces qui occupe une bonne partie du tableau de bord, avec le système COMAND Online Mercedes-Benz, qui se contrôle soit via des pavés tactiles et des boutons sur le volant chargé, soit à l'aide d'un pavé tactile avec sélecteur rotatif – la Classe G ayant jusqu'à maintenant échappé au remplacement de ce dispositif pratique et fonctionnel par un pavé tactile en bonne et due forme moins compétent.  

On jouit également de l'autoradio DAB, de la connectivité Apple CarPlay et Android Auto, des services Mercedes Me pendant trois ans (un abonnement étant requis par la suite) et de la navigation satellite de série. La G63 est en outre pourvue d'un système de sonorisation Burmester au lieu du système de base de la G500, et on peut également craquer pour le système de divertissement pour les passagers arrière, ainsi que d'autres options au besoin. 


Avec les changements de 2018, certaines modifications nécessaires ont été apportées aux dimensions – aux fins de la protection anti-collision –, ainsi qu'à l'habitacle, qui a été agrandi de 40 mm en longueur et de 121 mm en largeur, là où une fidélité absolue à l'originale aurait requis des compromis inutiles.  

On a un espace et un confort parfaits à l'avant, principalement grâce à toute la verrerie verticale qui vous entoure, ainsi qu'une habitabilité tout à fait convenable – pour ne pas dire excessivement généreuse – à l'arrière, l'agrandissement de 40 mm y ayant amélioré l'espace pour les jambes, de même que la nouvelle largeur a élargi l’espace pour les épaules.  

Vu ses racines utilitaires, on a également de bons rangements dans la cabine, avec un compartiment profond à double couvercle entre le conducteur et le passager avant ; un double porte-gobelet amovible au niveau de la console centrale ; des porte-bouteilles dans les bacs de portière ; ou encore des poches aumônières au dos des sièges avant. Et pour vos lunettes de soleil ? Laissez-en une paire dans le range-lunettes prévu à cet effet au-dessus du rétroviseur central. Des prises 12 volts sont présentes sur la console centrale, ainsi qu'à l'arrière et dans le compartiment de chargement.  

Pour accéder à ce dernier, il faut ouvrir une portière à ouverture latérale sur laquelle est fixée la roue de secours. Malgré son poids, celle-ci s'ouvre et se referme facilement avec un bruit sourd satisfaisant et reconnaissable, puisqu'on l'avait déjà sur l'ancienne Classe G. 

Le coffre possède un volume de 667 litres avec les sièges en place, et passe à 1 246 litres une fois ceux-ci rabattus – en un tiers/deux tiers, ce qui fait qu'une partie occupe toujours le plancher. L'espace est très cubique et donc très pratique, et seule l'ouverture relativement étroite vient limiter l'accès pour certains objets.  

La Classe G a une bonne capacité de remorquage, avec une rapidité certaine pour le modèle AMG, puisqu'elle est capable de tracter une remorque non freinée allant jusqu'à 750 kg, la capacité en remorque freinée allant jusqu'à 3 500 kg. Le système de stabilité électronique (ESP) détecte lorsqu'une remorque est attelée à la Classe G et lance directement le mode stabilisation de remorque.  

La barre de remorquage est intégrée de série sur tous les modèles. Si on ajoute à cela la possibilité de transporter vélos, bateaux et planches de surf grâce à une variété d'accessoires Mercedes-Benz et d'autres marques fournis, on obtient une praticité à toute épreuve. Ainsi, on est donc peu surpris lorsque l’on voit une Classe G servir à transporter les valises et amis qu'on n'a pas réussi à caser dans les super et hypercars de leurs comparses. 
    

Maniabilité et qualité de conduite

« Si vous avez échangé votre ancienne Classe G contre la nouvelle, vous la découvrirez sous un tout nouveau jour. L'ancienne version était aussi vague et imprécise à conduire que possible et donnait un trajet riche en secousses, avec un comportement tellement inadéquat qu'on avait réellement l'impression que tous les pneus étaient à plat. »

Plus de quarante années de perfectionnement du châssis ont réussi à remédier à tout cela. En ce qui concerne la Classe G, bien qu'elle soit fixée sur un châssis à échelle distinct (toutes ses concurrentes étant des monocorps), ce dernier est bien plus ferme que l'ancien, tout comme la carrosserie principalement en aluminium qui trône au-dessus. 

La G500 a une suspension passivement amortie de série reposant sur un double bras de suspension à l'avant et un système multibras à l'arrière. En option, vous pouvez ajouter des amortissements adaptatifs inclus dans le pack d'équipements Premium. Ce pack n'est pas donné, mais il vous permet de bénéficier de cette suspension, ainsi que du système hi-fi Burmester, d'un toit ouvrant électrique et du très pratique pack stationnement avec caméra 360°.  

La direction a été améliorée et le comportement est satisfaisant, donnant un trajet plus douillet sur les roues les plus petites, à savoir les 20-22 pouces.  

Naturellement, on a un comportement plus ferme sur l'AMG, quel que soit le mode d'amortissement choisi, mais ce n'est pas pire que sur son alternative G50, en tout cas pas au point d'en faire un point négatif spécifique. Mais tous les modèles offrent désormais une conduite et une maniabilité convaincantes. 

C'en est même surprenant vu leur agilité. Les équipes Mercedes-Benz et AMG ont fourni un travail éblouissant pour parvenir à ce niveau d'agilité sur le châssis en dépit de la catégorie de poids concernée. La Classe G ne sera pas à la hauteur des supercars qui la précèdent si souvent sur une route très tortueuse, mais elle sera capable d'effectuer des pointes impressionnantes ailleurs. En outre, elle est bien plus stable et intelligible sur la route, ce qui est crucial puisque sa conduite sera appréciable, quelle que soit la vitesse, au lieu du comportement imprécis et franchement terrifiant de son prédécesseur.

  

Deux choix de moteurs sont proposés en France, privant les acheteurs français de ce qui est sans doute la Classe G la plus polyvalente, à savoir la G350 d, une motorisation diesel un peu plus économe à l’usage.  

Pourtant, c'est une population à petit potentiel, et la G63 est un grand succès pour beaucoup, tandis que la G350 d se tient à l'autre bout de l'éventail. Avec cette dernière, vous ne pouvez pas vous tromper : le turbodiesel six cylindres n'a peut-être pas la prodigieuse force de frappe des versions AMG, mais avec 286 ch et 600 Nm, elle ne manque pas de performance. Son temps de 7,4 secondes pour grimper à 100 km/h et sa vitesse maximale de 200 km/h devraient en effet suffire pour beaucoup, mais le marché français s’en passe.  

Mais est-ce qu'une puissance peut être excessive ? De toute évidence, pas chez AMG en tout cas, puisque non content d'y avoir ajouté son V8 biturbo 4.0 litres, Mercedes-Benz y a également injecté sa version la plus puissante.  

Cela nous donne 585 ch et 850 Nm de couple, le tout pour un temps absurde de 4,5 secondes pour atteindre les 100 km/h. Tous deux fonctionnent avec une transmission automatique neuf vitesses, dont une version spéciale AMG, l'autre étant dotée d'un mode G dans ses programmes de conduite pour tous les différentiels de blocage et la boîte de transfert à bas régime pour atteindre la puissance tout-terrain ultime.  

Les modes de conduite AMG dépendent davantage de la route ou sont tout au moins plus focalisés sur la maîtrise de cette puissance monstrueuse. La vitesse maximale de l'AMG est de 220 km/h, mais si vous demandez gentiment (et que vous payez) le pack Driver's Package, vous pourrez grimper à 240 km/h.  


La Classe G a la forme d'une grosse boîte à chaussures, avec une deuxième plus petite devant, et Mercedes a délibérément gardé des éléments tels que les charnières exposées sur la carrosserie externe pour obtenir un look classique authentique, la carrosserie toute lisse étant hors de propos ici.  

Inévitablement, on obtient un peu plus de bruit aérodynamique qu'un modèle conçu directement dans la soufflerie, plutôt que passé dedans après conception pour tenter de régler les éléments les plus bruyants. Mais cela ne vous gênera pas, même sur un grand trajet, puisque vous pourrez noyer l'ensemble des bruits aérodynamiques et de route sous les sons de l'excellente stéréo.  

Mais si le niveau de bruits vous préoccupe, optez pour le G500, dont le moteur est moins chahuteur (l'AMG étant vocal et pourvu de tuyaux d'échappement latéraux), sachant toutefois que les sonorités du V8 ne sont pas déplaisantes.  


Les performances de sécurité de Mercedes-Benz n'ont rien à envier à la concurrence, et celles de la Classe G sont robustes, bien que cela n'ait pas empêché Mercedes d'y injecter toutes sortes d'équipements de sécurité. On a donc l'assistant de freinage actif avec avertisseur de proximité et de collision, freinage autonome en cas de détection de piétons, de véhicules ou de cyclistes, ainsi que l'ABS et l'assistant de freinage Plus. Les freins détectent lorsque la chaussée est mouillée, auquel cas le système est amorcé et les disques ventilés pour obtenir une puissance de freinage maximale.  

Les systèmes de stabilité électronique et anti-patinage contribuent à préserver le contrôle du véhicule même dans les situations extrêmes, et l'avertisseur de franchissement de ligne actif saura vous être utile sur la longue route qui vous mène aux Alpes. De même, l'avertisseur de somnolence vous alerte en cas de fatigue sur les longs trajets. 

Le système Pre-safe, lui, amorce tous les systèmes en cas d'impact imminent en serrant les ceintures de sécurité, en fermant le toit ouvrant et même en réglant le siège dans la position la plus propice au bon fonctionnement des ceintures et des airbags. Ces derniers sont d'ailleurs présents en nombre, puisque le conducteur et les passagers sont protégés par des airbags avant, latéraux et au niveau des fenêtres. Le contrôle de la pression des pneus, l'assistant de signalisation routière et le système Isofix, ainsi que le pack d'assistance à la conduite, qui comprend l'avertisseur d'angle mort et l'assistant de régulation de distance actif, sont tous de série. Tout un programme...  


Coût l/100 km et carburant

« Deux moteurs : un dont on ne fera même pas mention si la parcimonie est votre mot d'ordre, et l'autre plutôt compétent et polyvalent vu la performance et le niveau de la Classe G. »

Mais juste pour rire, jetons un œil aux chiffres de consommation globale WLTP de la G63 AMG, qui se situent entre 15,0 et 15,2 l/100 km ! Il y a de l'espoir si vous ne comptez pas vous arrêter autant, avec la version G500, dont la consommation globale est de 11,5 l/100 km – c'est mieux, mais c'est encore beaucoup. Mercedes-Benz a laissé entendre qu'une version hybride allait voir le jour, mais cela n'est pas une priorité pour le moment.  


Quel est le prix d’une Mercedes-Benz Classe G d’occasion ?

« Vous pouvez payer jusqu’à 265 000 € pour un G63 AMG neuf d’exposition. Le modèle le moins cher passe juste sous la barre des 130 000 € en version G63. »

En France, la Classe G est assez rare et seuls quelques privilégiés peuvent en jouir. Ces faits étant exposés, il est plus facile de comprendre que le marché de l’occasion comprend principalement des G63 AMG. À l’heure où nous écrivons ces lignes, aucun G500 n’est proposé dans nos listes d’annonces. Vous devrez vous contenter du G63 AMG et de ses seulement 585 chevaux… les prix débutent à 129 900 € pour un modèle âgé de 3 à 4 ans avec 45 000 km. L’essentiel de l’offre se situe au-dessus de 200 000 € avec l’édition Speedshift Plus. 


Il existe deux modèles : la G500 et la G63 AMG. Le prix de la G500 se trouve légèrement en dessous de 149 000 €, donc le cahier des charges est magistral, bien que le pack Premium vaille le coup rien que pour la stéréo Burmester, la caméra de stationnement 360° et la suspension à amortisseurs adaptatifs, mais les projecteurs LED et le toit ouvrant électrique contribuent également à justifier les 7 000 € de plus qu'il vous faudra dépenser pour cela.  

La version AMG intègre toutes ces fonctions en plus de sa puissance extravagante et de son esthétique plus agressive. On a d'autres packs sur les deux modèles, comme le pack Nuit, qui offre quelques détails noirs sur l'extérieur ou encore la possibilité de faire peindre le toit en noir. Pour notre part, nous vous conseillerions d'adopter le pack Hiver, en particulier pour le chauffage auxiliaire qui vous permet de chauffer votre voiture à la température de votre choix avant de monter à bord.